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Une plante ancienne aux racines spirituelles et médicinales profondes
Le curcuma est une plante tropicale de la famille des Zingibéracées, comme le gingembre auquel il ressemble par sa forme. Il est originaire d’Inde, où il est cultivé depuis plus de 4000 ans. Il est réputé assainissant du foie, tonique digestif et remède universel.
Au-delà de ses usages médicinaux, le curcuma est un ingrédient incontournable de la vie spirituelle et domestique indienne. Il est utilisé dans les cérémonies religieuses hindoues, notamment les mariages, où il symbolise la prospérité et la pureté. Il colore également les tissus et les mets traditionnels, comme le fameux curry.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, le curcuma est intégré pour activer la circulation du sang, dissoudre les stagnations et calmer les douleurs, notamment celles liées aux menstruations ou aux troubles digestifs.
Les bienfaits thérapeutiques du curcuma
Le curcuma doit sa renommée à sa concentration en curcuminoïdes, notamment la curcumine, un puissant antioxydant. Ce composé est capable de neutraliser les radicaux libres, ces molécules instables responsables du vieillissement cellulaire et de nombreuses maladies chroniques.
Mais la curcumine est également connue pour ses effets anti–inflammatoires remarquables. Elle agit de façon similaire à certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, mais sans les effets secondaires digestifs associés.
Grâce à cela, le curcuma est largement utilisé pour soulager les douleurs articulaires, notamment celles liées à l’arthrose ou aux rhumatismes. Il aide à réduire l’inflammation des tissus, à améliorer la souplesse et à atténuer les douleurs chroniques.
Si vous avez des problèmes d’arthrose et d’inflammations, de douleurs articulaires ou musculaire, essayez la formule bio en gouttes de l’extrait de curcuma ou bien en gélules !
Par ailleurs, le curcuma est un excellent stimulant digestif. Il favorise la production de bile, facilite la digestion des graisses et calme les troubles digestifs comme les ballonnements, les colites ou les indigestions. C’est aussi un protecteur hépatique, qui soutient la détoxification du foie, rendant la plante précieuse lors des cures dépuratives ou en cas de surcharge hépatique.
Le curcuma autrefois
Autrefois, le curcuma était cultivé principalement dans les régions tropicales d’Asie, notamment en Inde. La plante pousse à partir de rhizomes, que l’on plante directement dans un sol chaud, humide et bien drainé, souvent en début de saison des pluies. Les cultivateurs choisissaient des terrains riches en matière organique, parfois sur des pentes douces pour éviter l’eau stagnante.
La culture du curcuma demandait beaucoup de soins, notamment un arrosage régulier pour maintenir le sol humide, mais sans excès, afin d’éviter la pourriture des rhizomes. La récolte se faisait environ huit à dix mois après la plantation, lorsque les feuilles jaunissaient et commençaient à se dessécher, signe que le rhizome était mature.
Après la récolte, les rhizomes étaient soigneusement nettoyés, bouillis pour faciliter leur conservation, puis séchés au soleil avant d’être broyés pour obtenir la poudre de curcuma utilisée en cuisine et en médecine traditionnelle.
Le curcuma figurait-il dans les pharmacopées traditionnelles ?
Oui, tant dans l’ayurvéda que dans la médecine traditionnelle chinoise ou la médecine arabe, le curcuma occupe une place de choix.
Il est classé parmi les plantes chaudes, capables de stimuler la circulation, de dissiper les blocages internes et d’éliminer les toxines. En Europe médiévale, il était parfois utilisé comme substitut du safran, mais aussi pour traiter les troubles digestifs et les affections de la peau.
Le curcuma dans les soins cosmétiques
En Inde, on prépare encore aujourd’hui des masques de beauté à base de curcuma, pour éclaircir le teint, lutter contre les imperfections et purifier la peau. Il est mélangé à du yaourt ou du miel, et appliqué sur le visage en cataplasme. Cette pratique est courante avant les mariages, où les femmes s’enduisent la peau de cette pâte dorée pour rayonner le jour J. Ces rituels ont traversé les siècles et séduisent aujourd’hui les amateurs de soins naturels à travers le monde.
L’herboristerie, c’est prendre le mal à la racine, mais le plus important c’est de ne pas se planter !
- Paul Sammut, Docteur en Pharmacie & Herboriste
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