Description
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Nom latin : Viscum Album
Nom botanique : Gui ou Gillon ou Verguet
Famille : Santalacées
Partie utilisée : Feuille
DESCRIPTION BOTANIQUE DE LA PLANTE
Le gui est une plante hémiparasite est fréquente sur les pommiers, les peupliers, les poiriers et assez rare sur les chênes.
On rencontre le gui en Europe, en Asie et en Afrique du Nord.
Les tiges arrondies, articulées, se divisent régulièrement en deux jusqu’au sommet de la plante.
Les feuilles, d’un vert jaunâtre, sont épaisses et coriaces.
Les minuscules fleurs, réunies en petit groupes au sommet des rameaux et à l’aisselle des feuilles, sont mâles ou femelles sur le même pied. Elles se transforment en baies globuleuse de la taille d’un petit pois, d’un blanc nacré, translucide, à pulpe très visqueuse.
Les rameaux feuillés renferment des triterpènes, des stérols, des amines, des acides-phénols, des lignanes, des flavonoïdes, ainsi que des glycoprotéines et des polypeptides, viscotoxines et lectines.
UTILISATION MÉDICALE
Le gui est jugé particulièrement efficace contre la stérilité, les convulsions, la toux, la coqueluche, les maladies de poitrine et comme remède à des troubles que nous rattacherions aujourd’hui à l’hypertension artérielle.
Antispasmodique et sédatif, le gui fut, dans l’Antiquité utilisé contre l’épilepsie. Mais c’est surtout un hypotenseur de grande valeur.
De nos jours, le gui est toujours recommandé contre l’hypertension artérielle et, en particulier, contre celle qui survient chez les gros mangeurs.
Il assure une meilleure perméabilité des artères et lutte contre l’artériosclérose et les états hémorragiques (pertes utérines). Il régularise également le rythme cardiaque.
Sédatif et anxiolytique, il est parfois employé contre les maux de tête, les angoisses, les crises nerveuses et l’hyperactivité infantile.
Les viscotoxines contrarient le développement des tumeurs et stimulent le système immunitaire.
La médecine anthroposophique utilise des injections d’une préparation à base de baies de gui contre certains cancers. La commission E allemande reconnaît au gui un emploi comme thérapie palliative des tumeurs malignes. Cet usage augmente de façon notable le bien-être des malades.
Le gui est également préconisé en cas de maladies articulaires inflammatoires dégénérative.