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Les ingrédients pour préparer le vin de thym fortifiant
Comme souvent avec les remèdes anciens, la recette est d’une grande simplicité. L’important, c’est de choisir des ingrédients de qualité.
Une bonne poignée de thym frais (Thymus vulgaris)
1 litre de vin rouge, de préférence bio et riche en tanins
1 cuillère à soupe de miel
1 rondelle de citron bio
Le thym est une plante médicinale aux multiples vertus : tonique général, antiseptique, digestif et stimulant immunitaire. Le vin rouge, riche en antioxydants (notamment les tanins), agit comme un excellent support d’extraction des principes actifs. Le miel et le citron viennent adoucir la préparation tout en renforçant son effet purifiant.
La recette du vin de thym maison
Pour réaliser ce vin fortifiant, il suffit de faire macérer tous les ingrédients ensemble.
Dans un bocal en verre propre, placez la poignée de thym frais, ajoutez la rondelle de citron et la cuillère de miel. Versez ensuite le litre de vin rouge par-dessus. Fermez hermétiquement et laissez macérer pendant deux semaines à température ambiante, à l’abri de la lumière directe.
Au bout des 14 jours, filtrez le mélange à l’aide d’un linge propre ou d’une passoire fine, puis transvasez le vin de thym dans une bouteille en verre bien propre. Conservez-la au frais.
Conseils d’utilisation et précautions
Ce vin de thym fortifiant se consommait traditionnellement à raison d’un petit verre à liqueur après les repas copieux, pour soutenir la digestion. On l’utilisait aussi aux changements de saison, notamment au printemps et à l’automne, pour « réveiller le sang » et purifier l’organisme naturellement.
Ce remède maison peut se conserver plusieurs mois au réfrigérateur, à condition de bien refermer la bouteille après chaque utilisation.
Il est bon de rappeler que cette préparation, bien qu’à visée médicinale, contient de l’alcool. Elle est donc réservée aux adultes, et à éviter chez les femmes enceintes, les personnes sous traitement médical ou présentant une pathologie hépatique.
Enfin, pour l’anecdote, sachez que les Romains de l’Antiquité ajoutaient déjà du thym, du miel et des épices à leur vin pour le renforcer et le rendre médicinal. Une pratique ancienne, mais pleine de sagesse.
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L’herboristerie, c’est prendre le mal à la racine, mais le plus important c’est de ne pas se planter !
- Paul Sammut, Docteur en Pharmacie & Herboriste
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