Après avoir soigneusement cueilli, trié et séché vos plantes, vient une étape tout aussi cruciale : la conservation. Car une plante séchée, aussi bien préparée soit-elle, peut rapidement perdre ses propriétés si elle est mal stockée. Dans le cadre de ma pratique en herboristerie, je vois trop souvent des infusions faites avec des plantes qui n’ont plus ni goût ni effet, simplement parce qu’elles ont été mal conservées. Alors aujourd’hui, nous allons voir ensemble comment bien conserver une plante sèche, pour que son efficacité reste intacte, parfois même pendant plusieurs années.

Faire sécher une plante paraît simple à première vue, mais pour en conserver tous les arômes, les principes actifs et parfois même les couleurs, quelques règles essentielles sont à respecter. La manière dont on procède peut faire toute la différence entre une plante médicinale active et une matière végétale sans intérêt.
Alors si vous vous demandez comment bien faire sécher une plante sans qu’elle perde son efficacité ou qu’elle développe de la moisissure, cet article est pour vous !

On ne pense pas toujours à la richesse qu’il y a dans une graine ou un noyau… Et pourtant, chaque amande, chaque graine de courge ou de tournesol renferme un trésor : son huile ! Faire son huile végétale soi-même, à la maison, c’est possible et c’est surtout une belle manière de retrouver un lien direct avec ce que l’on applique sur sa peau ou ce que l’on met dans son assiette ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir comment créer son huile végétale, de façon simple, artisanale et avec ce que la nature nous offre.

Créer son propre macérat est une pratique ancienne et ancrée dans les traditions herboristes pour profiter de manière manière douce et accessible des principes actifs des plantes. Alors, si vous vous demandez comment créer son macérât de plante, cet article va vous accompagner pas à pas, depuis la compréhension de ce qu’est un macérât jusqu’à sa réalisation chez vous, avec des gestes simples et efficaces !

Il y a des plantes qui traversent les siècles sans jamais quitter les mains des herboristes, des guérisseurs et aujourd’hui des amateurs de soins naturels et le millepertuis en fait partie ! Connue depuis l’Antiquité pour ses propriétés réparatrices et calmantes, cette plante solaire est un véritable trésor pour la peau. Le macérât huileux de millepertuis, en particulier, est un incontournable de la trousse de soins naturels. Si vous vous demandez comment créer votre propre macérât huileux de millepertuis, suivez-moi pas à pas, je vais vous expliquer comment transformer cette plante aux fleurs dorées en une huile précieuse pour soulager les coups de soleil, les brûlures légères ou encore les douleurs articulaires.

Vous ne buvez pas assez ? Vos lèvres gercent trop rapidement ? Et si la solution était… dans votre cuisine ? Apprendre comment faire son baume à lèvres maison au calendula est une belle façon de renouer avec le pouvoir des plantes, tout en limitant les ingrédients douteux présents dans les cosmétiques conventionnels. On vous guide pas à pas dans cette recette de baume naturel, avec des ingrédients simples, des vertus médicinales éprouvées et une touche de plaisir fait maison.

Bonne nouvelle : fabriquer son propre déodorant maison efficace, c’est non seulement très simple, mais c’est aussi une belle manière de prendre soin de son corps tout en réduisant son impact sur la planète. Aujourd’hui, on vous partage une recette de déo naturel inspirée des plantes médicinales et des huiles essentielles, avec des ingrédients qui respectent à la fois ta peau et l’environnement. On vous embarque dans l’univers du DIY cosmétiques solides, avec un déo qui sent bon les champs d’été… et qui fonctionne.

Dans le monde de la cosmétique naturelle et de la phytothérapie, le macérât huileux est une merveille discrète mais puissante. Il s’agit d’une huile végétale dans laquelle on fait infuser des plantes médicinales pour en extraire en douceur leurs principes actifs liposolubles. Le résultat ? Une huile de soin maison profondément efficace, 100 % naturelle, économique, et surtout personnalisable à l’infini. Apprendre à faire un macérât huileux chez soi, c’est comme ouvrir la porte d’une petite pharmacie végétale à usage externe : brûlures, douleurs musculaires, peau sèche, irritations… chaque plante a son utilité.

Parmi les trésors que nous offre la nature, la lavande occupe une place d’honneur. Plante emblématique du Sud, à la fois médicinale, aromatique et esthétique, elle est réputée depuis l’Antiquité pour ses vertus calmantes, régénérantes et purifiantes. L’un des moyens les plus simples et efficaces de bénéficier de ses bienfaits est d’en faire un macérât huileux maison, une préparation à la fois accessible, économique et extrêmement bénéfique pour la peau et l’esprit.

La décoction de coriandre est un remède traditionnel très apprécié pour ses bienfaits naturels, notamment pour rafraîchir l’haleine de façon douce et efficace.

Dans la tradition populaire, l’une des recettes les plus connues à base de réglisse noire est l’infusion digestive et apaisante à la réglisse et à l’anis.
Utilisée après les repas lourds ou en cas de toux persistante, cette tisane était aussi une boisson réconfortante pour les soirées d’hiver.

L’huile de massage à l’origan est un remède de grand-mère apprécié pour ses vertus relaxantes et anti-inflammatoires, particulièrement utile pour soulager les maux de tête et les tensions musculaires.

Parmi les trésors transmis de grand-mère en petite-fille, l’huile rouge de millepertuis tient une place d’honneur. Préparée chaque année autour du 24 juin, jour de la Saint-Jean, elle est utilisée comme huile de soin pour toute la famille.

Dans les campagnes du sud de la France, on connaissait depuis longtemps les vertus purifiantes du laurier noble. Les grand-mères en faisaient une infusion simple mais redoutablement efficace, surtout après les repas lourds ou en période de convalescence.

Parmi les préparations oubliées des anciens, le jus de persil tient une place particulière dans les remèdes de grand-mère. On le réalisait le plus souvent au printemps, au moment des grands nettoyages du corps et de l’esprit, quand l’hiver avait laissé son lot de fatigue et de lourdeur.

Parmi les remèdes hérités des temps anciens, peu sont aussi emblématiques que le célèbre vinaigre des quatre voleurs. Cette préparation, qui aurait protégé des voleurs durant les grandes pestes, se compose de plusieurs plantes médicinales, mais la sauge y occupe une place centrale.

La légende raconte que des brigands, pour piller les maisons sans contracter la peste, s’enduisirent d’un vinaigre aux plantes antiseptiques. Ce mélange fut ensuite consigné dans de nombreuses pharmacopées populaires.

Nos grands-mères avaient de la ressource, mais surtout une confiance absolue dans ce que leur jardin pouvait offrir. Plantes aromatiques, simples médicinales, infusions ou macérations… chaque remède avait sa place dans la cuisine comme dans l’armoire à pharmacie. Parmi les préparations les plus populaires du siècle dernier, on retrouve une perle de simplicité et d’efficacité : le vinaigre de friction digestif à la menthe poivrée.

Ce vinaigre médicinal était couramment utilisé en application sur le ventre après les repas trop riches, ou encore en cas de nausées. Rafraîchissant, stimulant et apaisant, il fait partie de ces remèdes oubliés qu’on gagnerait tous à redécouvrir.

La crème maison à base de passiflore est un ancien remède de grand-mère conçu pour détendre naturellement le corps et calmer les tensions nerveuses.
Utilisée le soir ou en période de stress, elle s’applique doucement sur les tempes, la nuque ou le plexus solaire pour apaiser l’esprit grâce aux vertus sédatives de la plante.

Parmi les nombreuses préparations traditionnelles à base de curcuma, le lait d’or ou golden milk est sans doute la plus emblématique. Cette boisson ancienne, issue de l’ayurvéda, est consommée depuis des siècles pour renforcer l’immunité, améliorer le sommeil et soulager les douleurs inflammatoires.

Ce n’est pas une histoire légendaire, mais bien une histoire vraie que je vais vous conter aujourd’hui. Une histoire de plantes, de digestion et de tradition familiale, transmise de bouche-à-oreille, comme toutes les bonnes recettes qui ont fait leurs preuves.

Il ne s’agit pas de ma propre grand-mère, mais de la voisine de ma grand-mère, que j’appelais affectueusement mamie Lucette. Pourquoi ? Parce qu’elle s’appelait Lucette et que c’était une amie fidèle de ma mamie.

Mamie Lucette — que certains soupçonnaient d’avoir été herboriste dans une autre vie — préparait un remède maison infaillible contre les lendemains de festin trop copieux. Voici son secret : le sirop digestif au basilic et au citron. Un concentré de douceur et de savoir-faire, parfait pour aider votre estomac à digérer en paix.

Parmi les remèdes ancestraux transmis par les anciens, le vinaigre de romarin tient une place particulière. Facile à préparer, ce tonique était utilisé autrefois en friction pour désinfecter les mains, réveiller les sens, ou simplement comme lotion capillaire pour fortifier les cheveux.

Si nos grands-mères utilisaient volontiers le cœur d’artichaut en cuisine, elles savaient aussi exploiter les vertus médicinales de ses feuilles, souvent laissées de côté.
La décoction de feuilles d’artichaut était un remède bien connu pour « nettoyer le foie » après des repas trop copieux, ou en cas de teint terne et d’humeur maussade — symptômes bien souvent liés à un foie surchargé.

Quand je repense au sirop au gingembre de ma grand-mère, j’ai encore les picotements sur le bout de la langue tellement ça me paraissait fort !!
Le sirop de gingembre séché est un remède de grand-mère précieux, transmis pour ses vertus réchauffantes, stimulantes et protectrices. Ce sirop naturel aide à renforcer l’immunité, apaiser la gorge irritée et dynamiser l’organisme grâce aux propriétés actives du gingembre.

Avant l’apparition des compléments alimentaires et des mélatonines de synthèse, nos grand-mères connaissaient déjà un remède redoutablement efficace pour les nuits agitées : le lait chaud à la valériane.

Parmi les nombreuses façons d’utiliser la ciboulette, il en est une que ma grand-mère affectionnait particulièrement : le beurre à la ciboulette, simple, savoureux, et toujours prêt à sublimer une tranche de pain ou une pomme de terre vapeur.

La compresse oculaire à la camomille matricaire est un ancien remède de grand-mère utilisé depuis des générations pour apaiser les yeux fatigués, gonflés ou légèrement irrités — et ma grand-mère m’en a fait souvent, parce que oui, quand on est enfant, on se frotte souvent les yeux !
Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, calmantes et antiseptiques, la camomille matricaire agit en douceur sur la zone sensible du contour des yeux.

Le grog, c’est cette boisson chaude aux accents épicés qui réchauffe le corps et l’esprit. Un vrai remède de grand-mère, simple à préparer et redoutablement efficace contre les frissons, le rhume et la fatigue. Mais d’où vient cette potion aux vertus réconfortantes ? Et surtout, comment réaliser un grog maison aussi bon que bénéfique ?

Faire son propre macérât huileux de calendula, c’est comme capturer toute la douceur d’un champ de fleurs dorées pour l’offrir à sa peau. C’est simple, économique, et incroyablement efficace. Le calendula, aussi appelé souci officinal, est l’allié idéal des peaux sensibles, réactives, sèches ou sujettes aux irritations. Transformé en macérât, il devient une huile de soin maison précieuse, parfaite pour toute la famille, du nourrisson à l’adulte. Voici tout ce qu’il faut savoir pour apprendre à faire un macérât huileux de calendula chez soi, dans les règles de l’art.

La Saint-Valentin est l’occasion idéale pour partager un moment intime et complice avec votre moitié. Et si vous troquiez les cadeaux classiques contre une huile de massage maison aux vertus relaxantes et aphrodisiaques ? Découvrez ma recette 100 % naturelle pour un voyage sensoriel inoubliable !

Dès que les températures chutent, le nez qui coule, la gorge qui gratte et la toux qui s’installe deviennent presque inévitables. Pour éviter de courir à la pharmacie au moindre coup de froid, pourquoi ne pas préparer un sirop maison au thym ? C’est une solution simple, naturelle, économique, et surtout très efficace pour apaiser les maux de l’hiver. Le thym est une plante médicinale remarquable, connue pour son action antiseptique et expectorante, mais elle révèle tout son potentiel lorsqu’elle est associée à d’autres plantes comme le plantain, le sureau, le gingembre et le citron. Voici une recette de sirop thym qui soutient l’immunité naturelle, et qu’on peut facilement préparer à la maison avec des ingrédients issus de la tradition herboriste.

Si vous avez un jour fui une touffe d’orties en maudissant leurs piqûres, sachez qu’une fois séchées et bien cuisinées, ces rebelles du jardin deviennent de véritables alliées santé. L’ortie, plante souvent mal-aimée, se révèle pourtant être un trésor de minéraux, de protéines végétales et de vitamines. Nos grands-mères ne s’y trompaient pas : la soupe d’ortie faisait partie de ces remèdes nourrissants et revigorants, surtout en sortie d’hiver ou en période de fatigue.
L’ortie, surnommée parfois « l’épinard des pauvres », n’a rien à envier à ses cousines du potager. Très riche en fer, en calcium et en vitamine C, elle est recommandée pour les personnes anémiées, convalescentes ou en carence minérale. Une soupe d’ortie sèche, préparée avec amour et quelques légumes, c’est un véritable shot de vitalité dans l’assiette.

Insomnies, réveils nocturnes, esprit qui mouline au moment de s’endormir… Vous n’êtes pas seul. Le sommeil est un pilier de notre santé, mais il est souvent mis à mal par le stress, l’anxiété ou un rythme de vie effréné. Plutôt que de se jeter sur des somnifères ou des compléments hasardeux, pourquoi ne pas faire confiance aux plantes ? Dans cet article, nous vous proposons une tisane maison pour le sommeil, 100 % naturelle, simple à préparer, et surtout efficace. Une recette d’infusion pour dormir qui vous accompagnera dans un rituel apaisant, soir après soir.

Dans les campagnes d’autrefois, on connaissait le thym sur le bout des doigts. Il n’était pas seulement réservé aux petits plats mijotés, il se glissait aussi dans les remèdes traditionnels, avec une efficacité qui n’a rien à envier aux solutions modernes. Une recette transmise de génération en génération, et qui mérite d’être redécouverte aujourd’hui, c’est celle du vin de thym, un fortifiant naturel, tonique et digestif, que nos grands-parents conservaient précieusement dans leur réserve médicinale.

Ce vin médicinal à base de thym est un bel exemple de la phytothérapie populaire : simple, naturel et profondément ancré dans le bon sens paysan. On l’utilisait pour relancer l’organisme, faciliter la digestion, et soutenir les périodes de fatigue, notamment lors des changements de saison.

Ah, la douce odeur de pipi de chat… Un vrai parfum d’ambiance pour qui souhaite ruiner ses tapis, ses coussins, et parfois même sa dignité. Heureusement, la nature a plus d’un tour dans son sac, et une plante un peu folle surnommée « l’herbe-aux-chats » pourrait bien être votre meilleure alliée : la valériane.